L’histoire est digne d’un film américain : les Saints de la Nouvelle-Orléans, cette équipe qui était dans les dernières au classement il y a quelques années et qui a même presque déménagé de cette ville après les dommage causés par l’ouragan Katrina, ont remporté hier le Super Bowl de la Ligue Américaine de Football malgré leur statut de négligés contre les Colts d’Indianapolis et leur maître-passeur Peyton Manning.
Je ne suis pas un grand fan de football, mais chaque année j’essaie de regarder, au moins en partie, la finale de la NFL car c’est toujours un beau moment. Hier, j’ai vu la deuxième moitié de la partie, et j’y ai vu des éléments qu’une équipe sportive doit avoir : le talent, bien sûr, mais l’honneur, le courage, l’effort, et un peu de chance.
Si ce dernier élément est aléatoire (quoique certains diront que les bonnes équipes font leur propre chance), tous les autres dépendent des joueurs et du personnel qui entoure l’équipe. Les Saints ont tout bien fait ces dernières années : tout d’abord, ils ont sauvé leur concession ; ils ont fait le bon choix en repêchant l’excellent Reggie Bush ; ils ont fait des échanges et des signatures efficaces, entre autres pour amener Drew Brees comme quart-arrière (celui-ci a d’ailleurs égalé un record du Super Bowl en complétant 32 passes hier) ; finalement, ils se sont fixés au début de l’année un objectif et ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour l’atteindre : gagner le trophée Vince-Lombardi.