
- Mike Richards (à droite) en des temps plus glorieux.
Mathias Brunet nous a pondu un article très intéressant dans La Presse hier matin au sujet des déboires de Flyers de Philadelphie et de son capitaine, Mike Richards, qui est, semble t-il, trop fêtard. Il dit, entre autres, en parlant de ce Richards :
« […] pourquoi écouter les recommendations d’un Pronger, d’un Timonen ou d’un Laperrière (c’est-à-dire les vétérans de l’équipe) quand, à 24 ans seulement, vous êtes le capitaine de cette équipe et qu’on vient de vous donner 69 millions sur 12 ans? »
Et tout cela m’a fait réfléchir… est-il logique de donner le capitanat d’un club de hockey à un jeune qui, bien que très talentueux et qui a connu une ou deux bonnes saisons dans sa carrière, n’a pas encore prouvé sa valeur ? Ce jeune peut-il remplir les rôles et les besoins qu’on recherche chez un capitaine, à savoir le leadership, le talent, la capacité à prêcher par l’exemple, et, si possible, avoir de l’expérience ?
Pour le savoir, il faut regarder les exemples concrets que nous avons en la matière.
Commençons par le plus célèbre d’entre tous, le deuxième plus jeune capitaine de l’histoire de la Ligue, je parle évidemment du prodige Sidney Crosby. Héritier du titre à 19 ans, il en a impressionné plus d’un en remportant la Coupe Stanley dès sa première saisons comme capitaine. Malgré une blessure, il a connu une grosse saison, a évité la pression et a répondu aux attentes. Mais Sidney Crosby est un joueur à part, avec un caractère bien à lui et un talent incroyable. Mike Richards est excellent, mais n’arrive pas dans cette catégorie. Lire la suite ‘Une question de maturité’