Avec la nouvelle réalité de la LNH, est arrivée une parité assez forte dans la LNH. Le classement est toujours serré et ce jusqu’à la fin de la saison ; souvenons nous du match historique qui a déterminé de la saison du Canadien et des Leafs l’an passé. C’est vraiment un point positif de la nouvelle LNH instaurée par Gary Bettman.
Mais le plafond salarial et les restrictions amènent les directeurs-généraux à de nouvelles stratégies ; on a déjà senti la diminution des transactions depuis quelques temps. Les échanges de joueurs importants se font très rares.
Du côté des contrats, aussi, il y a eu du changement ; pas tant dans les salaires eux-mêmes, mais surtout dans les durées. Après le spectaculaire contrat de 15 ans à Rick DiPietro l’an dernier, cet été, lors de la période d’agents libres, on a encore eu droit à des signatures à (très) long terme : Jason Spezza, Dany Heatley, Daniel Brière, Tomas Vanek, Pavel Datsyuk et Scott Gomez, pour ne nommer qu’eux, ont tous signé des contrat de six saisons ou plus.
Le dernier exemple en lice : aujourd’hui, les Flyers ont offert à Mike Richards un contrat de 12 ans pour près de 70 millions de dollars. 12 ans ! Il sera lié à cette équipe jusqu’à 2020, à moins d’un échange.
Je ne dis pas ici que c’est une bonne chose. À la place de dégénérer sur le prix des joueurs, comme avant le lock-out, on dégénère sur la durée. Pas vraiment mieux, et dans quelques années, certaines équipes vont peut-être avoir de mauvaises surprises. Mais le fait est que je ne peux rien y changer, et que cette nouvelle mode semble prendre son envol…
Les Flyers sont probablement l’une des équipes qui s’est le plus tourné vers cette nouvelle génération de contrats ; leurs adversaires ce soir, le Canadien, sont à l’opposé.
Cette saison, Bob Gainey aura donc des décisions importantes à prendre dans le cas de deux de ses joueurs les plus prometteurs, Chris Higgins et Mike Komisarek. Gainey, plutôt conservateur, osera-t-il briser la barrière et suivre la nouvelle vague ? Dossier à suivre…